Réponse à la tribune libre parue dans l'Ecuellois n°82 d'octobre 2008
Un Écuellois se laisse aller et s'épanche sur le catalogue "tout va bien" du maire.
Nous respectons bien sûr cette personne qui ne connaît pas forcément la situation réelle (à moins que ce ne soit qu'un " porte flingue " du maire ? Connaissant cette personne, nous en doutons fortement).
Nous accordons volontiers que cet être humain souffre de voir que la commune plonge, ...coule.
Sur ce point nous le rejoignons.
Sachez cher Monsieur que maintenant on écrit :
- qu'on a honte de la commune d'Écuelles : c'est édifiant ;
- qu'on habite plus à Écuelles mais " à côté de... " : c'est révélateur ;
- parlez-en dans les autres communes et vous verrez que maintenant on prend des airs de compassion quand on dit qu'on habite Écuelles : c'est consternant.
Bref, on ne veut surtout plus qu'on assimile notre lieu de résidence avec les gestionnaires actuels tellement leur image est dégradée...
Cependant, nous ne partirons pas de cette commune comme commencent à le faire les conseillers du maire ; ce serait une solution trop facile. Alors nous nous organisons et restons vigilants.
Vous avez raison cher Monsieur, leur attitude est préjudiciable à la commune ! Du reste le premier adjoint n'a-t-il pas écrit que sa seule motivation d'être élu est de "déboulonner le maire en place [1]" (Jacques Maréchal). Il n'en a rien à faire d'Écuelles; c'est seulement son dortoir, le programme présenté seulement un écran de fumée.
Voyez, même le secrétaire d'État à l'Outre mer, Yves Jégo vient maintenant à Écuelles interpeller vertement le maire et son premier adjoint sur la gestion communale.
Maintenant, il " s'intéresse " à Écuelles. Grave !
Et enfin, surprenant vos propos qui reconnaissent implicitement, en venant solliciter les "immenses compétences" de l'équipe sortante, que la municipalité en place en est dépourvue, voire en plein marasme (du reste, c'est ce qui se dit de plus en plus dans la commune ! ...et hors commune comme ce fut le cas au dernier congrès des maires, nous a t'on dit).
Pourquoi apporterions-nous des compétences que l'on n'a pas cessé de dénigrer tout au long de la campagne et qu'on voudrait nous reconnaître aujourd'hui, dans le simple but de leur venir en aide ? C'est trop facile...
Pourquoi affirmer que nos dires ne vont pas dans l'intérêt des Écuellois, puisque nos élus semblent lire ce que nous écrivons et qu'à la suite de cette lecture des améliorations se font sur ce que nous avons dénoncé ?
A contrario, regardez par exemple : un conseiller affirmait au printemps dernier que le mini terrain serait dépourvu de cailloux fin septembre. Eh bien, allez sur ce terrain et vous ferez comme nous le triste constat que les cailloux sont toujours là ! Nous l'avions écrit et nous lui avons même prodigué des conseils... Il n'en n'a pas tenu encore compte.
Cher Monsieur, la transition démocratique se fait "normalement" quand on a "une certaine" estime pour ses successeurs, pas quand ils vous ont combattus par le mensonge et une désinformation qui vous semblaient naturels hier.
Vous avez raison : leur navire coule (il existe des garde-fous : la mise sous tutelle de la commune par le Préfet).
Il n'y a pas vraiment péril d'hommes mais il vous faudra encore nager un peu plus de 5 ans.
Cap Avenir maintient son cap sur... l'avenir et s'est toujours méfié de ceux qui virent de bord au gré des vents.
Courtoisement et à votre écoute ; n'hésitez pas à contacter notre Présidente.
[1] : nous avons la preuve de cet écrit.
Article paru dans l'Ecuellois n°82 d'octobre 2008 :